Méchante

Synopsis

« Méchante » est une pièce de théâtre qui navigue habilement entre le suspense intense et les éclats de rire, offrant au public une expérience palpitante et divertissante.

Au cœur de l’action se trouve François Martin, un homme malheureux en proie à une relation tumultueuse avec sa femme borderline, Vanessa Van Grotreuc. Vanessa, avec ses sautes d’humeur imprévisibles et ses réactions excessives, exerce un pouvoir déstabilisant sur François, le poussant au bord de la folie.

Alors que François endure les affres de sa vie conjugale chaotique, il commence à ressentir un désir irrépressible de se libérer de l’emprise de Vanessa. Mais au lieu de simplement envisager une séparation, François commence à élaborer un plan pour se débarrasser définitivement de sa femme tyrannique.

Dans un mélange d’humour noir et de tension palpable, François met en place des pièges astucieux dans toute la maison, dans l’espoir de mettre fin au règne de terreur de Vanessa. Pendant ce temps, des intermèdes sont rythmés par la diffusion à la radio d’extraits d’une émission criminelle, mettant en scène deux protagonistes dont le destin semble étrangement lié à celui de François et Vanessa.

Alors que la pièce progresse, le suspense monte crescendo, avec le public retenu en haleine, se demandant si François réussira dans son plan ou s’il sera lui-même pris au piège de sa propre machination. Entre rebondissements inattendus et moments comiques, « Méchante » offre une exploration captivante des dynamiques relationnelles toxiques, tout en offrant une expérience théâtrale riche en émotions et en surprises.

équipe de création

Ecriture et interprétation : Valentin Maerte
Interprétation : Blandine Verspieren
Mise en scène : Valentin Maerte
Collaboration artistique : Camille Humbert
Création Lumière : Magenta Barker
Création Sonore : En cours
Scénographie : En cours

Note d’intention

Méchante », une pièce de théâtre qui mêle humour noir et suspense. On est dans une histoire à l’intensité très saccadée, qui met en scène un duo où une femme, incarnant la cruauté à son paroxysme, pousse littéralement son compagnon à bout. Et un jour, dépassant les limites de la tolérance, l’homme décide de mettre fin à ce cauchemar en élaborant un plan machiavélique : piéger la maison où leur amour autrefois solide se transforme en un gigantesque piège mortel. Et c’est dans un enchevêtrement de rebondissements et de rires jaunes, que « Méchante » entraîne les spectateurs dans un voyage où les apparences sont trompeuses. Le spectateur rigole mais chaque éclat de rire est teinté de tension.

On a un rapport entre passé, présent et futur.
Ce qui se passe sur le plateau c’est le présent. Dans les intermèdes, une émission de radio est diffusé, elle parle du “carnage” qui va arriver, c’est le futur. Hors plateau, des scènes flash-back de la rencontre du couple sont jouées, c’est le passé. Au fur et à mesure de la pièce, les masques tombent, le spectateur recolle les morceaux et la véritable nature de chacun éclate au grand jour. La véritable nature des personnages, et la véritable nature du spectateur aussi, qui dans sa position de voyeur peut potentiellement changer de camp. Au début on a de l’empathie pour François, mais le fait qu’il passe à l’acte, il devient plus dangereux que sa femme. Le spectateur ne sait plus dans quel camp il est, et on remarquera que certains se diront : “bien fait pour elle, elle l’a bien cherché”. Et c’est là que c’est intéressant ! Justifier la violence extrême par une autre forme de violence.

Gandhi disait : “Pour gagner une guerre, il faut avoir le courage de ne pas se battre.”

Au fur et à mesure, la comédie et le thriller s’effacent pour révéler les secrets les plus sombres de l’âme humaine.

Et c’est ça le plus important, au delà de la comédie, c’est une expérience humaine.
Au vu de l’audimat télévisuel lors d’un attentat ou d’un faits divers criminel (qui devient une sorte de feuilleton), on se pose la question : Qu’est ce qui nous pousse à être autant captivé par la monstruosité ?